Armoiries
PENTALA apparaît dans les actes vers la fin du 12e siècle, en 1182 pour être précis, et dans le cartulaire de Lausanne, en 1228, sous la même orthographe.
Ce nom désigne vraisemblablement un endroit en pente ou encore le diminutif de la commune voisine PENTHAZ.
Cette orthographe s’est modifiée au cours des ans : un cartulaire bernois, à l’usage du bailli de Morges, mentionne en 1783 PENTALLA. Un document des archives communales, de 1799, relève PENTALLAZ et la carte du canton de Vaud, levée en 1841, PENTHALAZ, orthographe qui subsiste de nos jours.
Partie d’azur et d’or, à la bande ondée d’argent brochante, accompagnée de deux roues de moulin de l’un en l’autre.
Mentionné en 1228 déjà comme centre paroissial, Penthalaz vit très tôt des moulins s’installer sur la Venoge. Les uns grandirent et sont encore prospères; les autres furent remplacés par une grande industrie de câbles.
Le 18 juin 1926, le Conseil général de Penthalaz adopta les armoiries évoquant les sources de prospérité locale : sur un champ aux couleurs traditionnelles du village une bande ondée symbolise la Venoge et les roues rappellent les vieux moulins.
Situation et histoire
Le territoire de la commune se trouve dans la vallée de la Venoge, à cheval sur la rivière.
Elle touche, au nord-est à la commune de Daillens, au nord à Lussery – Villars à l’ouest à Cossonay, au sud à Gollion et au sud-est à la commune de Penthaz. Notre commune faisait partie du district et du cercle de Cossonay, jusqu’au 31 décembre 2006. Dès le 1er janvier 2007, elle a rejoint le district du Gros-de-Vaud. Sa surface est de 396 hectares. Elle se trouve sur la rive gauche de la Venoge, à l’exception du quartier de Cossonay-Gare qui est situé sur la rive droite.
Penthalaz dépendait au Moyen Age, de la seigneurie de Cossonay. La dîme de Penthalaz appartenait, en 1359 aux donzelles (petite noblesse) de Dully et au chevalier Henri de Dizy. Elle passa plus tard aux hôpitaux de Cossonay et de Lausanne, ainsi qu’aux seigneurs de Cossonay.
En 1447, le curé Jean Cotier officiait en l’église de Penthalaz (www.protestant.ch), construite en 1228 et dédiée à Saint-Martin. Lors des travaux de restauration entrepris à la fin du 19ème siècle, on trouva une fresque datant du début du 16ème siècle, représentant le Christ dans son tombeau, au pied d’une croix. Jusqu’en 1924, le clocher ne possédait ni cadran ni horloge. Ces derniers ont été fournis par J.-C. Baer et installés en décembre 1924, dont certains cadrans ont été réalisés selon le dessin de l’architecte Frédéric Gilliard. Lors de la rénovation des horloges effectuée en 2024, soit exactement 100 ans après leur création, il s’est avéré que les couleurs originales des cadrans n’avaient pas été conservées lors d’une intervention, vraisemblablement dans les années 1960. Il a toutefois été décidé de conserver les couleurs noir et lie-de-vin actuelles. Le chauffage électrique a été installé dans l’Eglise en 1938 et l’orgue a remplacé l’harmonium en 1972.
Concernant les cloches de la commune, celles-ci sont au nombre de quatre, dont la plus petite (75 kg pour un diamètre de 49 cm) date de 1465. Elle joue la note Sol et est l’une des plus anciennes conservée du canton. Son inscription n’est à ce jour pas encore déchiffrée. La 2ème cloche pèse 110 kg (diamètre de 55 cm). Elle joue la note de Fa et date de 1602. Il y est inscrit : « La sapience crie et faict retenir sa voix es rues PRI » – « La sagesse crie et fait retentir sa voix dans les rues. Proverbes 1 :20 ». La 3ième, la plus grande située dans le clocher, pèse 200 kg (diamètre 70 cm). Elle joue la note de Ré et date de 1975 : « Heureux ceux qui aiment le chemin de la Maison de Dieu », à l’initiative d’E. Borgeaud, Paroisse de Penthalaz. La 4ième cloche, la plus grande (294 kg pour un diamètre de 80 cm) est communale. Elle joue la note de Do et est installée, contrairement aux autres, dans le silo II des Grands Moulins avec l’inscription « Commune de Penthalaz – Année de guerre 1940 ».
L’Eglise réformée est classée comme monument historique depuis le 15 avril 1955 dans son ensemble. Le chœur, dédié à Saint Georges, le clocher et la cloche de 1465 étaient quant à eux déjà protégés par une mesure de classement du 25 mai 1900.
Les habitants de notre commune, comme ceux de la région toute entière du reste, eurent pas mal d’ennuis sous le régime bernois. Le village dépendait du bailliage de Morges. En 1565, 1566 et 1613, le village fut ravagé par la peste. En 1689, en raison de la famine, le bailli interdit la garde de plus d’un chien par ménage, ceci en raison de la rareté des vivres.
Au début du 17ème siècle, une ordonnance interdisait aux femmes de s’assembler pour cotter, caquasser et jaser comme elles ont coutume… C’est probablement depuis cette époque que les villageois s’appellent les « Cancaniers ».
C’est certainement pour ces raisons que les habitants de Penthalaz furent de zélés partisans de la Révolution vaudoise de 1798. Deux arbres de la liberté, dont il ne reste plus trace aujourd’hui, furent plantés. En 1803, Penthalaz fournit, en la personne de Benjamin Epars, un député au premier Grand Conseil vaudois. En 1839, un incendie ravagea une partie du village. La Maison des Dîmes fut sauvée et existe encore, à proximité de l’église. Le 7 mai 1855, on inaugure la ligne de chemin de fer Bussigny – Yverdon et une vingtaine de trains s’arrêtaient à la gare de Penthalaz – Cossonay. Enfin le 28 août 1897, un funiculaire relie Cossonay – Gare à Cossonay – Ville. La première auberge date de 1852 et, au début de ce siècle, il en coûtait 4fr. pour être resté à l’auberge après l’heure de fermeture.
Notre commune est située principalement sur la rive gauche de la Venoge. A gauche, avant de quitter le territoire communal, vous remarquerez la zone locative du Verney. Le chemin Rouge qui la sépare du quartier de la Vuy, mène tout droit au village. En reprenant la route de Daillens à la place du Pont vous déboucherez à la place Centrale. A droite la poste, à gauche, la banque et la Maison de commune, siège de l’administration. Le territoire de notre commune est presque entièrement situé sur la colline, l’un des points culminants, le Dévent, situé à 507 mètres, est une ancienne zone agricole devenue quartier résidentiel.
Enfin le village, dont la majeure partie des habitations ont un caractère essentiellement agricole forme un joli ensemble autour de l’église et de la Maison des Dîmes. La conjoncture a favorisé le développement des entreprises industrielles, jusqu’en 1990, comme du reste celui de l’artisanat et des commerces. C’est grâce a l’essor des Câbleries et Tréfileries, actuellement Venoge Parc SA, et des Grands – Moulins, actuellement Provimi Kliba SA – ces deux entreprises étant situées sur le territoire communal – que la population a subi de grandes variations au cours des ans.
En 1416 on comptait – 26 feux (ménages), en 1574: 22 feux. En : 1803, la population était de 254 habitants; en 1850 de 296, en 1900 de 372, en 1960 de 1701, pour atteindre 2000 à la fin de l’année 1986 et en 2000, 2260 habitants.
C’est donc une localité bien de chez nous qui vous accueille. Vous en découvrirez le charme au fur et à mesure de vos promenades. C’est un charme discret, fait d’un savoureux mélange de dynamisme moderne dû à la proximité de la ville et de traditions vaudoises dues à son caractère et son histoire paysans.
Statistiques
Après Echallens, Penthalaz est la commune la plus peuplée des 54 communes que compte le district du Gros-de-Vaud.
Population
Après Echallens, Penthalaz est la commune la plus peuplée des 54 communes que compte le district du Gros-de-Vaud. Elle comptait 3’210 habitants au 31 décembre 2021.
Sobriquet
Les Cancaniers.
Superficie, coordonnées géographiques
396 hectares, dont 35 recouverts de forêts. Place Centrale: 530’010 / 162.470.
District, Cercle + Arrondissement électoral
Gros-de-Vaud, Echallens.
Altitude
513,6 mètres au point le plus haut,
453 mètres à la poste,
426 mètres au point le plus bas.
Cours d’eau
La Venoge qui coule du nord-ouest au sud et fait partiellement limite avec les communes de Cossonay et Lussery-Villars.
Le Rio qui fait partiellement, au sud, limite avec la commune de Penthaz.
La Mollombaz (Mollombe), ruisseau qui fait la limite, au nord, avec la commune de Daillens (affluent de la Venoge).